dimanche 2 mai 2010

Hommage à J. Lang.



Compacts. Tous les uns contre les autres. Mêlant tout ce que propose le corps humain. Le flot continue d’avancer à petits pas. Il s’arrête quelques secondes puis reprend.

Deux êtres. L’un contre l’autre. Marchant au même rythme. Se calquant sur la danse des autres. Puis ils se quittent, forcés de s’abandonner.

Une mécanique. Incessante. S’adaptant à toutes les situations et ne pouvant être dérangée par rien ni personne. Ce flot, toujours le même qui ne cesse pas d’avancer.

Une rencontre. Attendue. Les deux êtres se retrouvant. Ils savaient au fond d’eux que leur séparation ne serait que provisoire.

Cela ne cessera pas jusqu’à la tombé de la nuit. Nous sommes Rue de Strasbourg, à Caen, le 21 juin 2009 à 21h45. Et la foule nous emporte.

T.

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