dimanche 31 octobre 2010

Quelques Goodies.

Voilà quelques Goodies pour Trips à la mode de Caen.







Vous pouvez télécharger les images directement en cliquant dessus.

D'autres surprises sont à venir dans les jours qui arrivent, mais aussi un long article d'explications sur le pourquoi de notre longue absence.

mercredi 20 octobre 2010

Un peu de fraicheur.



Bonjour, nous tenions à nous excuser pour cette longue absence. Mais ne pensez pas que nous en avons profité pour prendre des vacances et rien faire.
En effet, depuis le mois de Juillet (comme dit dans le message précédent) nous sommes occupé par un projet qui nous tiens très à coeur : La réalisation d'un cours métrage.

Nous avons décidé d'adapter un de nos textes en images. Ne cherchez pas quel texte de ce blog pourrait être adapter puisque celui qui và l'être est inédit.

Pour ne pas vous laissez sur votre faim, sachez que le casting est déjà fait et que le tournage commence dans les jours qui viennent. Bien sûr, cela va prendre du temps, je vous retiendrais au courant au fur et a mesure de l'avancement du projet.

Et pour conclure, vous pouvez admirez si dessus, la nouvelle banderole de Trips à la mode de Caen.

dimanche 25 juillet 2010

Un retour, des changements...

Après plusieurs longues semaines d'absences nous revenons enfin pour vous apporter quelques nouvelles.
Dans les semaines qui vont suivre nous allons être occupés par un projet qui nous tiens très à coeur. Nous vous tiendrons chaque semaines au courant de l'avancée de ce projet.
Et pour vous occuper d'ici là.. Regardez ça..

Trips à la mode de Caen a besoin de vous ! from Tripsalamodedecaen on Vimeo.

dimanche 2 mai 2010

Hommage à J. Lang.



Compacts. Tous les uns contre les autres. Mêlant tout ce que propose le corps humain. Le flot continue d’avancer à petits pas. Il s’arrête quelques secondes puis reprend.

Deux êtres. L’un contre l’autre. Marchant au même rythme. Se calquant sur la danse des autres. Puis ils se quittent, forcés de s’abandonner.

Une mécanique. Incessante. S’adaptant à toutes les situations et ne pouvant être dérangée par rien ni personne. Ce flot, toujours le même qui ne cesse pas d’avancer.

Une rencontre. Attendue. Les deux êtres se retrouvant. Ils savaient au fond d’eux que leur séparation ne serait que provisoire.

Cela ne cessera pas jusqu’à la tombé de la nuit. Nous sommes Rue de Strasbourg, à Caen, le 21 juin 2009 à 21h45. Et la foule nous emporte.

T.

dimanche 25 avril 2010

Hot Dog.



Cette parenthèse s’adresse à nos lecteurs chinois en mal de recettes de cuisines.
Prenez un chien. Mettez-le dans une cocotte minute à feu doux pendant environs 7h.


Laïka, chienne soviétique en bonne santé s’élance, le 3 novembre 1957, plus haut qu’aucun n’être vivant sur Terre n’est jamais allé. La mission est un succès.

Laïka est morte 7h après le lancement de Spoutnik-2 d’une défaillance de son système de régulation de sa température. C’était un meurtre.

A échelle humaine, un chien vit 7 fois moins longtemps. Autrement dit le coefficient multiplicateur reliant hommes et chiens dans le temps d’une vie est de 7. Le calvaire de Laïka était donc de 7x7 = 49 heures, soit environ 2 jours « humains ». Accepterions-nous de livrer un homme à l’espace en sachant qu’il est voué à une mort certaine ? Les hommes de 1957 étaient-ils si Cartésiens ? La réponse est oui. Ce meurtre de sang froid n’a choqué personne au vu des promesses qu’offrait la réussite de cette mission.
Les animaux ressentent et ont le droit au même respect que les hommes, le Sélection n’est plus naturelle ! Les hommes se sont octroyé le droit de torturer ces bêtes souvent innocentes et aimantes.

Pourquoi n’était-ce pas le chien de Khrouchtchev que l’on a envoyé se faire rôtir ?

Si ce texte vous touche, vous êtes des Hommes, n’ayez pas honte.
S’il ne vous touche pas, vous êtes comme ceux qui ont assassinés Laïka, des hommes. Honte à vous.

G.

dimanche 11 avril 2010

Il pleure sur la ville comme il pleut dans mon cœur.



Au moment où le Yorkshire de Mrs Pennyard arrachait férocement la tétine du fils de Mrs Powter, où un pigeon se vit voler son breakfast par un moineau, où Tommy le balayeur finissait de briquer l’immense étendue de carrelage froid et grisâtre de cet immeuble londonien, Steve Smith sortait de l’ascenseur et Big Ben affichait 8h30.

Smith était un jeune cadre en assurances qui menait la vie du jeune cadre en assurances londonien moyen. Costume, chemise, cravate et chaussettes repassées, Smith n’avait vraiment pas le droit à l’erreur.

C’est ce jour là qu’il devait présenter le projet "Future" aux actionnaires, le projet qui allait déterminer la politique de la compagnie. Mais l’enjeux de cette présentation était bien plus important pour Smith : c’était sa dernière chance. Si Steve n’était pas parfait, Mr Grumpy mettrait ses menaces à exécution, autrement dit il l’obligerait à démissionner, pour ne pas avoir à lui payer les indemnités de licenciement, et ruinerais sa réputation de sorte que les assurances le mettent toutes sur liste noire.

L’avenir, donc la vie, de Steve Smith était entre les mains du 10, son autobus quotidien de 8h45 à King’s Cross.

Smith marchait vite dans les rues à moitié vide de la ville. Le soleil de juillet le faisait transpirer, à moins que ce ne soit autre chose. Et s’il ratait le bus ? Ce moment de réflexion lui valut de heurter violemment son genoux contre le rebord d’un volet ouvert sur la rue. Son allure ralentit d’un coup tandis qu’il serrait les dents à s’en faire éclater les gencives. Respirant à pleins poumons par le nez, Smith avançait toujours.

Sa démarche dut intriguer le policeman qui le dévisageât, lisant la souffrance dans ses yeux qui le fixaient, mais qui ne fit pas un geste pour l’aider. Smith repris son chemin à travers le carrefour. Il n’était plus qu’a une centaine de yards.

Soudain, le 10 le doublât. Les yeux de Smith s’écarquillèrent monumentalement et, croyez le ou non, il courut. L’énergie du désespoir l’envahissait, la douleur autour de sa rotule le torturait atrocement au point le lui faire tourner la tête. Le bus c’était arrêté à King Cross et il ne restait à Smith que quelques pas à faire. Chancelant et titubant, Steve Smith arriva à se glisser dans l’entrebâillement de la porte et à s’effondrer à l’intérieur du 10.

Il ne les vit pas mais il sentit tous les regards braqués sur lui. Il se releva, seul puisque personne n’avait dénié se lever ou se baisser, suivant si la personne était assise ou debout, pour l’aider.

Une fois debout, il ne fut pas surpris de constater que personne ne veuille lui laisser une place au rez-de-chaussée. Smith entreprit alors de monter la dizaine de marches menant à l’étage. Un pas sur deux, on pouvait l’entendre gémir. Dernière marche. Fin du calvaire. Douze passagers pour plus du double de sièges. Smith se trouva une place côté fenêtre, côté trottoir. Le bus roulait. En faisant le tour du Tavistock Square, Steve observait la statue du Mahatmah Gandhi, c’était la première fois qu’il la voyait de l’étage. Elle avait une autre perspective.

Enfin, c’est le Cerisier, planté en 1967 sur Tavistock Square en hommage aux victimes d’Hiroshima qui attira le regard de Smith. Qu’ont du ressentir ces gens ? songea-t-il.

Il ne le sût que trop tôt. On était le 7 juillet 2005, 8h47 lorsque le premier étage de l’autobus londonien explosa.

G. et T.

dimanche 4 avril 2010

De la stérilité des dialogues et du temps perdu pour des conneries.


A : Je veux la vérité !
B : Alors tu l’auras.
A : Bien.
B : Si tu détiens la vérité, tu deviens tout puissant.
A : A bon ?
B : Si tu as la vérité, cela veut dire que personne d’autre ne l’a, ils ont tort, tu as raison. Logique. Implacable.
A : Ce n’est pas faux.
B : C’est donc vrai !
A : Exemplaire. Alors c’est toi qui as la vérité ?
B : Sur ce point oui, sur d’autres il se peut que non.
A : Tu as raison.
B : Non ! J’ai la vérité, nuance.
A : Il y a donc une différence entre vérité et raison ?
B : Sur le plan orthographique il me semble que oui …
A : … le sens diverge également.
B : Là, nous avons tout deux raison.
A : Alors aucun de nous n’a la vérité.
B : Ou inversement.
A : C’est vrai.
B : Puisque c’est vrai je détient maintenant la raison et la vérité.
A : Tout cela va un peu vite …
B : C’est pourtant logique.
A : Mais la vérité est toujours raisonnable !
B : Tu perd la raison !
A : Alors je n’ai plus rien !? Ni vérité, ni raison, et toi les deux !
B : Oui.
A : Pour de vrai ?
B : Oui.
A : Je détiens donc la vérité désormais.
B : En effet, en disant que tu ne l’avait plus tu avais raison, tu reprend donc la vérité.
A : Et voilà que j’ai la raison maintenant !
B : Egalité.

G.

dimanche 28 mars 2010

A. créé, B. et C. cherchent, D. trouve.


C’est une histoire de septième art. Ou tout simplement d’Art. Imaginons que A. ai une dissertation sur le théâtre à rédiger pour son prochain cours de français. A. est assis à son bureau et s’interroge sur le chiffre que porte l’art dramatique (sixième art : la photographie, neuvième art : la bande dessinée, …).
A., en tout bon étudiant qu’il est, va sur Google afin de trouver ce chiffre. Mais le meilleur ami de l’ignorant est lui-même en pleine ignorance. A. à donc l’idée de créer un site internet où l’on pourrait trouver ce que l’on ne trouve pas ailleurs sur la toile.
B. cherche la distance Paris-New York en ampoules et C. cherche le nombre d’albums de musique rock sortit en 1977. Tout deux ne trouvent pas de réponses sur les moteurs de recherches habituels. Après l’avoir trouvé dans un livre ou dans n’importe quel autre objet à but culturel, ils vont sur le site inventé par A. et créent une page dédié à leur réponse. D. cherche lui aussi le nombre d’albums de musique rock parut en 1977. Il ne trouve bien sûr pas sur Google et autres. Il va donc sur le site créé par A. et trouve en quelques secondes la réponse à sa requête.
A., grâce à sa génialissime création devient aussi riche que Mark Zuckerberg et n’a donc plus besoin de rédiger des dissertations sur le théâtre. Ici vous a été présenté la puissance d’internet.

T.

dimanche 21 mars 2010

Visite nocturne.


Hommage à Woody Allen.


Le 5 mars 1976, Max Taylor sursauta puis hurla dans son sommeil, ce qui le fît s’éveiller. Bouche pâteuse et yeux collés, Max alluma sa lampe de chevet. Et la lumière fût. Au milieu de la pièce, Cornelius, frère de Max, pourtant décédé six ans plus tôt, plumait une dinde.
« - Ne t’en fait pas, rassura Cornelius, je suis bien mort, je suis là que pour le week-end.
- Et ça ressemble à quoi là haut ?
- Tu veux dire là bas ?
- Là bas ?
- L’Enfer a ses raisons que la raison ignore mon frère.
- J’ignore tout de l’Enfer et pourtant la raison pour moi c’est l’enfer, j’ai raison ?
- Tu l’as dit ! Mais pourquoi plume-je une dinde ?
- Plume-je ? Thanksgiving est dans 6 mois.
- Plume-je. Tu me passe les raisins secs ? »
Max lui tendis alors une corbeille à fruits, l’ectoplasme tenta de l’attraper mais sans succès.
« - Merde ! De toute façon ils ont l’air trop sec.
- Je les ai achetés hier !
- Maman t’embrasse.
- Qu’elle essaye toujours.
- Elle dit qu’elle regrette.
- Elle est désolée, je suis désolée, on est tous désolés, mais battre son fils de jour de l’anniversaire de Buddha avec une vessie de porc…
- Dis-toi qu’elle était vielle.
- A propos, t’aurais pas la monnaie sur 20 $ ?
- Je suis mort.
- Merde.
- Je te laisse, Gandhi doit m’amener au pique-nique de Belzebuth, il aime pas quand je suis en retard. Je repasserais.
- Non seulement Il n’existe pas, mais essayes de trouver un plombier le week-end !
- Bonne nuit. »

G.

dimanche 14 mars 2010

Rêve de gosse.


Aujourd'hui j'ai effectué ma Bonne Action. Quand je suis sorti du fast food j'ai donné au SDF, qui comme chaque midi était planté devant la porte, le reste de ma barquette de frites.

J'ai pu découvrir dans ses yeux un sentiment d'émerveillement quasi divin. Il me remerciait du fond de son âme, comme si ce présent donnait enfin un sens à sa misérable vie. J'avais l'impression d'être un dieu, il m'adulait.

Ensuite, j'ai eu envie de lui reprendre les quelques frites pour susciter en lui un sentiment de haine et de rage. Mais aussi pour voir dans ses yeux la tristesse et les larmes qui se forment comme si je lui avais annoncé sa mort.

Ce sentiment de puissance inégalable de savoir que le destin d'un homme quatre fois plus âgé que moi était entre mes mains m’a fait gouter à l'ivresse du pouvoir.

Quand je serais grand, je veux être tyran.

T.

mardi 9 mars 2010

Un moment familial entre A et B.


Imaginez votre paradis. A et B sont dans le leur. Hors du monde et hors du temps, ils observent. Eux même ne savent pas quoi mais ils observent. Subitement, A et B sont étonnés, ils ne disent mot, mais ressentent la même frustration devant l’exploit que vient d’accomplir X avec tant d’aisance, d’allure et de légèreté. A et B pensent la même chose : X les a douchés. Ils se justifient :
Il le fait depuis qu’il est tout petit. C’est une passion. Son père le faisait déjà avant lui. Ils croient même que le père de son père le faisait aussi. C’est familial en somme. C’est comme un don. Oui c’est ça, c’est un don familial.
Finalement A et B vont manger.

G. et T.

Dieu n'est que l'autre nom du hasard.


En voulant accomplir une action, le risque qu’une force extérieure entrave cette action est énorme, celui de la réussir par soi même est infime.

Lorsque Bérenger se réveilla, deux choses le firent sourire.
Le réveil avait sonné à l’heure, il aurait pu se dérégler pendant la nuit, je ne sais quel défaut de fabrication aurait pu subvenir inopinément.
Mais le plus important : Bérenger était en vie ! Son cœur aurait pu s’arrêter, il aurait pu oublier de respirer dans son sommeil, un nouveau virus mutant aurait pu l’anéantir en quelques heures. Mais non. Bérenger remercia le Ciel de sa bonne fortune.

Après quelques Alléluias, en effet son pantalon lui allait toujours, il avait correctement boutonné sa chemise, il n’avait pas glissé en sortant de la douche et il n’avait pas été cambriolé, Bérenger loua le nom de Dieu et sorti de chez lui.
Il ne pleuvait pas, il ne faisait ni trop chaud, ni trop froid. Bérenger a pourtant pris son parapluie, un pull en laine et une bonne dose d’anti-transpirant, au cas où …

Grâce a Dieu ! Bérenger était à l’heure au travail, aucun embouteillage, pas de contrôle police surprise, pas de météorite sur la quatre-voies. Merci Seigneur.
En arrivant au bureau, Bérenger se fît confirmer qu’il n’avait pas été viré, la Divine Providence le couvrit encore de tout ses bienfaits. La photocopieuse marchait, pas de courts circuits, et tira le bon nombre de copies, le Seigneur est donc définitivement Tout Puissant. Bérenger s’agenouilla devant la machine à café en apprenant qu’il restait du déca, Hosannah !

De retour chez lui, Bérenger perdit son sourire, il ne dina même pas, il se dévêtit et s’allongea sur son lit. L’angoisse le gagnait. Ses yeux s’écarquillèrent. Et s’il allait mourir cette nuit ? Et si jamais il oubliait de respirer ? Et si le virus mutant l’atteignait ? Bérenger transpirait.
Non ! J’ai foi en Dieu, se convainquit-il, il veille sur moi et il n’a aucune raison de me rappeler à Lui. Il est ma béquille, mon auxiliaire de vie, je ne dois pas avoir peur.
Bérenger ferma alors les yeux et s’abandonna une foi de plus, corps, âme et vie à une force anonyme qu’il appelle Dieu.

G.

La petite boite.


Tout homme sur Terre à déjà rêvé d’avoir un pouvoir magique. Le rêve de tous est de voler. Cette volonté si forte, Icare s’en est brûlé les ailes. D’autres sont bien plus fous et imaginatifs.
Mon rêve à moi c’est d’avoir une petite boîte en bois. De la taille d’une boîte d’allumettes et me permettant de multiplier tout ce que je place dedans. Imaginez ! Rêvez de toutes les perspectives qui s’offrent à vous. Il vous manque de l’argent, pas besoin de faire un emprunt à votre banque, dupliquez à volonté le billet qui se trouve déjà dans votre poche. Et cela fonctionne avec tous les objets. Pour les plus gros et les plus encombrants c’est simple, il vous suffit d’en prendre un morceau, de le placer dans la petite boîte et celle-ci le multiplie, il vous suffit alors de le placer sur la surface adéquate (le sol pour une maison, un bureau pour un ordinateur…) et ce petit morceau ce transforme en l’objet complet. Pour une maison, un petit bout de brique ou de tuile suffit pour en faire une deuxième.
Voilà pour moi, le pouvoir magique parfait.

T.

Edito.


Salutations, lecteur. Ces quelques textes que tu vas lire vont changer ta vision du monde, de la vie. Oui… Comme l’ont fait Platon, Pascal, Nietzsche. Tout à fait. Alors je te conseille de t’installer confortablement.
Ce que tu as sous tes yeux, ce sont des contes plus ou moins brefs. Ou des textes qui y ressemblent. Ca aurait pu être aussi des poèmes, sur l’Amour, la Mort…comme on en trouve sur internet. Mais en fait, non.
C’est déjà bien d’écrire. L’essentiel, c’est de prendre du plaisir à écrire. Pour rendre lisible tes pensées, dire un truc drôle ou qui t’a offusqué, ou même pour rien dire… Ecrire, c’est cool. Alors écrire des histoires avec son pote comme celles qui suivent, c’est encore plus cool. (Moi, j’aime bien le bruit de la pointe du stylo qui glisse sur une feuille blanche.)
Cessons tout baratin inutile. Peut-être pourrions-nous passer aux présentations ? (Ça sert à ça un édito? Non, je crois pas… Bref.)

« Qui sont-ils » te demandes-tu, n’est-ce pas ? Qui sont ces individus talentueux à la fibre littéraire ? Je sens monté en toi une pénible impatience croissante. Me trompe-je ? (Comment prononcer à voix haute cette question?!)
Commençons par Teddy, que nous appellerons plus facilement T. T est un adolescent de presque 18 ans, doté d’une chevelure originale, (C’est une tête de nœud…). On peut se demander alors : nos cheveux sont-ils le reflet de notre personnalité ? (Personnellement, j’aimerais mieux pas…)
2éme intervenant : Gabriel. Comme l’ange. (Hum hum !). Aucun rapport. Tout comme ses textes avec sa personnalité. C’est vrai, pourquoi un homme jovial ne pourrait il pas écrire de textes dramatiques. Gabriel, sinon, il aime bien.
Maintenant, Gabriel + Teddy = BΣSTØH 4eva! Teddy et Gabriel (ou Gabriel et Teddy) (ou encore Gaddy et Tebriel), ça a commencé avec une histoire de Cul. Eh oui…Ne vous fourvoyez point! Cul n’est que l’envers de Luc, ce petit homme qui les a fait si rire et qui les a fait se rendre compte de leur points communs. Maintenant, les deux compères Gabriel et Teddy forment un joyeux duo de camarades qui partagent de sacrées bonnes parties de rigolades ! (parfois, non, souvent, il leur en faut peu pour les faire marrer… y’a des trucs comme ça qui te prennent et te font marrer, tu sais pas pourquoi…).

Un jour, les deux amis était dans un état d’euphorie passagère, et comme à leur habitude, ils eurent des idées, des histoires de choses utopiques plus que psychédéliques qui leur sont venus à l’esprit. Ils s’échangèrent leurs idées, et en discutèrent gaiement. Les idées viennent forcément plus rapidement lorsque l’imagination est positivement brouillée, poussée. C’est alors qu’ils eurent une pensée pour le poète Rimbaud, qui comme eux s’inspirait de par le chemin de l’irréalité. Ils eurent alors une illumination. « Pourquoi ne pas faire comme Rimbaud ? Ecrivons nos histoires! » suggéra l’un. « Bonne idée ! » affirma l’autre. Et paf ! Ca a fait ces petites fables. (C’est y pas une belle histoire, ça ?)
Et puis, au fil des mots posés sur les feuilles blanches, leur amour pour l’écriture grandissait. Leurs idées se multipliaient comme s’ils en avaient mis une dans la fameuse boîte qui multiplie son contenu. Si vous voulez connaitre cette histoire, lisez, c’est leur toute première. Elles sont toutes aussi chouettes les unes que les autres (ça se lit comme on boit du p’tit lait !). La finalité de cette œuvre diffère de l’idée de base. L’évolution s’est faite sur des textes ayant une portée de plus en plus rationnelle. (Et bla bla bla…ma gueule !)

Un an passa, non sans écriture, bien au contraire, et voilà les textes qui suivre et suivront. En effet, les auteurs s’engagent à publier un nouveau texte chaque dimanche soir pour ton plus grand plaisir littéraire. Ça fait toujours du bien une dose de rire avant la reprise d’une semaine de dur labeur (sauf pour les chômeurs).


Il est temps que ton imagination se porte à présent sur l’essentiel.
Ce fut un plaisir pour moi de préfacer avec toi.
Te souhaitant bonne lecture,
Amicalement

Suzie.